Archives de Catégorie: La poche aux Idées

J’en ai tout plein

Postlude

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Ce post sera le dernier que je publierai sur ce blog. J’ai joué à un jeu dangereux, sans même m’en rendre compte. Et j’ai perdu. Je vide mon sac, une dernière fois.

J’ai toujours pensé que les mots que j’écris étaient ma plus grande arme pour affronter la vie. Pour me réjouir, m’indigner, espérer, tempêter, tempérer, débattre, exposer, rêver, comme je le disais dans mon prélude. Pour amuser aussi. Je n’avais pas mesuré leur puissance. Je n’avais jamais pensé aux dommages collatéraux qu’ils pouvaient causer. Jusqu’à ce que la bombe à retardement m’explose au visage, m’éclabousse de honte poisseuse et me perce de remords cuisants. Aujourd’hui pourtant, je veux me dire qu’une fois encore je peux compter sur eux pour conclure, tirer ma révérence. Les coucher une dernière fois sur ma page internet comme si je déposais les armes.

Je croyais être à l’abri, protégée par mon humour, mes exagérations, l’évidence que ce que je racontais n’était pas à prendre au sérieux, par un semblant de pseudonyme, par la « liberté d’expression », par les noms que je tais… Mais ma carapace a volé en éclat. J’avais oublié. Oublié que l’on peut rire de tout mais pas avec n’importe qui, pas n’importe comment. Oublié que ce qui en fera rire certains en blessera profondément d’autres. Oublié que ma liberté d’expression s’arrête là ou commence le respect d’autrui. Oublié la puissance d’Internet ou rien ne demeure jamais caché mais où tout est un jour dévoilé, exhibé, démasqué.

Il est des choses de la vie qu’on ne pense jamais, au grand jamais, pouvoir vous arriver… Jusqu’au jour où elles arrivent et on se demande alors comment on a pu être stupide, aveugle et inconscient au point de ne pas voir qu’il était évident qu’elles arriveraient un jour.

Les leçons de la vie sont parfois brutales mais elles nous font avancer, et quelle que soit la nouvelle direction empruntée, je reste convaincue que le renouveau est au coin de la rue. Ce n’est pas parce qu’une page, web ou autre, se tourne qu’il n’y en aura pas des dizaines de plus à noircir. Un nouveau blog verra le jour, dont j’apprendrai de nouvelles choses, ou je ferai sans doute de nouvelles erreurs dont je tirerai de nouvelles leçons mais qui continuera je l’espère à m’amuser tout autant que vous. En attendant je vous remercie du fond du cœur, chers lecteurs, de m’avoir accompagnée sur cette route qui atteint aujourd’hui la croisée des chemins.

A bientôt,

Sabine

This post will be the last one I’ll publish on this blog. I have played a dangerous game, I wasn’t even aware of it. And I have lost.

I have always felt that the words I write were my greatest weapon to affront life. To be delighted, to be indignant, to hope, to storm, to soothe, to debate, to expose, to dream. To amuse also. I had never measured their power. I had never thought of the collateral damages they could cause. Until the time bomb exploded to my face, splashing me with sticky shame and piercing me with painful remorse. Yet today I want to think I can still count on them to come to the conclusion, to get closure. To inscribe them one last time on this web page, as if I was laying down my weapons.

I thought I was under cover, protected by my humor, my exaggerations, the obviousness that what I wrote wasn’t to be taken seriously, by some kind of pseudonym, by “freedom of expression”, by names I was keeping silent… But my armor smashed into pieces. I had forgotten. Forgotten that we can laugh at everything but not with anyone, not any which way. Forgotten that what will make some laugh will deeply hurt others. Forgotten that my freedom of expression stops or the other’s respect. Forgotten that Internet is powerful and that nothing remains hidden but everything ends up being revealed, exposed, unmasked.

There are things in life you think could never ever happen one day… Until they do happen and then you ask yourself how you can have been so foolish, blind and reckless to not see it was obvious they would happen sometime.

Lessons taught by life can be brutal but they make us move on and whatever the new direction is, I’m still convinced that revival is just one street corner away. It’s not because you put something behind you that there aren’t still plenty ahead. A new blog will be born from which I’ll make new mistakes, learn new lessons and that will, hopefully, keep me and you amused. In the mean time I thank you with all my heart, dear readers, for having been on my side all along the way that now has reached the crossroad.

I’ll see you soon,

Sabine

Moment de Grâce

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Dans l’agitation frénétique de ma vie Phnom Penhoise, il y a ce moment de la semaine qui m’est tout particulièrement précieux…

Il s’agit de ces quelques heures qui séparent le moment ou je quitte mon bureau le vendredi soir et celui ou je prends mon premier verre de la soirée, ouvrant la voie à la folie de mes weekends et a leur cycle délicieusement infernal d’ivresse et de petites agonies.

Entre ces deux moments, il y a une espèce de vide, de creux, de blanc. D’instants suspendus entre deux vies, hors-champ, hors-temps, a la durée incertaine… Tous les vendredis a la fin de l’après-midi, lorsque j’éteins mon ordinateur, que je déconnecte, que je descends les escaliers de mon bureau, que j’enfourche mon vélo et que je pédale vers les aventures qui m’attendent, je sens ce sentiment de liberté. Derrière moi les contraintes professionnelles, les prises de tête, les collègues, les pénibles levers a 7h du matin. Envolés Outlook, Skype et les pages facebook. Oubliés les retroplannings, le développement produit et les nouveaux menus des restos. Effacés l’affairement de mes soirées de semaine, qu’elles soient théâtrales, sportives, culinaires ou festives.

Apres il faudra sortir, boire des verres et des verres, passer une énième soirée rocambolesque, traverser des rebondissements, prendre des tuk-tuk, aller de bars en bars, faire des rencontres, boire encore, danser, rire, s’enivrer, s’oublier, se perdre… Et le lendemain, il faudra se réveiller. Affronter la bouche pâteuse, la tête en vrac, les souvenirs brumeux. Assumer sa confusion et sa honte, parfois, des égarements de la veille. Rire encore des situations désopilantes provoquées par l’ébriété. Remettre pour la 58eme fois à plus tard sa todolist du week-end. Trainer sa gueule de bois au bord d’une piscine. Débriefer avec ses compagnons de noctambulisme. Se promettre qu’on ne remettra pas ca de si tôt… et tout recommencer le soir même.

Mais entre les deux, il y a cet instant, cet espace, cet entre-deux de calme, d’apaisement et de quiétude. Le creux de la vague. La trêve. L’œil du cyclone au cœur des deux tempêtes.

Pendant ces quelques heures ou rien ne me coute, je peux faire les tas de trucs ennuyeux que je passe mes semaines et mes week-ends à procrastiner avec toujours une bonne excuse. Je peux aussi lire, écrire, faire la sieste, trainer avec mes colocs ou mon amoureux, me promener. Ou je peux, tout simplement, jouir du rien. Ne penser qu’aux nouvelles surprises que me réservent le week-end, et l’avenir…

Ces heures n’appartiennent qu’a moi et pour rien au monde je n’y renoncerais. Semaines après semaines, elles me font penser que si j’ai a ce point besoin de ces instants de néant, c’est que la vie par ailleurs comble déjà mon appétit pour l’agitation et étanche ma soif d’effervescence.

Cela me laisse sur la langue un agréable gout de plénitude…

Chers lecteurs,

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En ce moment je n’ai pas beaucoup de temps à consacrer au blog (mea culpa).

C’est qu’entre les élections au Cambodge (et tous ces moments passés à attendre barricadée chez moi qu’il ne se passe absolument rien), l’interminable et classique feuilleton estival des départs en série et des adieux déchirants (et toutes les crises de larmes pots de départ que cela implique) et l’impossibilité de contourner chaque jour le regard implorant de mes 3 chatons trop craquinous pour que je joue avec eux en rentrant du travail, je passe un été quelque peu… mouvementé.

Minou

Mais la vraie raison de mon silence en fait est tout autre.

***BREAKING NEWS*** : Il ne faut pas le dire trop fort mais… j’ai acheté un Iphone.

Oui. Moi. Moi j’ai acheté un Iphone. Moi qui ai tant bitché sur Steve Jobs (y compris le jour de sa mort, je n’ai vraiment aucun respect pour les défunts…), moi qui voulait sauver les enfants asiatiques de la mainmise capitaliste (Bon en fait ils se débrouilleront tout seul), moi qui vantait à qui voulait l’entendre les merveilleuses fonctions anti-destruction et anti-obsolescence de mon Nokia 1280 sans la couleur (oui mais dessus ya pas Instagram…), je suis à mon tour passée du côté obscur de la nouvelle technologie. J’en ai pas dormi pendant une semaine mais je l’ai fait quand-même.

Bon attention hein, j’ai pas non plus acheté l’Iphone dernier cri matez-ca-comme-je-suis-trop-riche-j’ai-meme-claqué-800-boules-dans-mon-nouveau-téléphone-a-8-megapixels-Siri-intégré-écran-Rétina – là clairement, je ne comprends pas ce que j’écris… Non, j’ai bien pris le soin de m’équiper d’un Iphone à l’ancienne, bien épais, bien ovale sur les bords avec LE détail choc qui prouve que je ne fais pas partie de ces-gens-la (vous savez, ceux qui s’isolent pour parler tablettes en soirée : Android vs IOS, le choc des titans), à savoir : un écran fissuré ! Comme ça, ça lui donne un petit look de dur-a-cuire à mon Iphone. Il se laisse pas abattre par un petit gnon dans la face.

Donc pour le moment je suis donc encore très occupée à comprendre comme ca marche tout ce joyeux bordel technologique. Je télécharge des applis dans tous les sens (surtout celles avec des jolis filtres pour photos <3), je fais mes premiers pas sur instagram, je pousse des cris de goret quand je vois FACEBOOK ARRIVER SUR MON TELEPHONE ( !!!) sous la forme d’une petite barre de progression verte, je bade grave parce que je n’arrive pas à utiliser le correcteur d’orthographe, je me dis que c’est bizarre que je n’ai toujours pas pensé a installer Angry Bird alors je joue a Ninja Fruit et Bubble Shooter, je reçois des messages de gens avec un numéro FRANÇAIS sur Viber…

J’ai donc fait un énorme step-up en terme de possibilité d’étalage de vie sur le web international et je me dis qu’il faudra que je me fixe quelques règles parce que pour le moment tout ce que j’ai envie de faire, c’est d’instagrammer tout ce que je bouffe, mes chatons et mes doigts de pied en éventail devant la piscine ou je passe mes week-ends (#soboring #socliché #ohmygod) et d’inonder la toile d’hashtags en tout genre alors que je suis résolument CONTRE cette nouvelle tendance #becausesorryguysbutmostofthetimeitsjustfuckinguseless (ah oui faut les écrire en anglais, TOUJOURS, sinon ca compte pas).

Affaire à suivre…

PS : Des fois je me dis que je suis un peu trop superficielle. Mais ca va je le vis bien.

Insta

25 ans, c’est nul !

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C’est bien simple, depuis que j’ai fêté mes 25 ans, j’ai l’impression d’en avoir 40 et je n’ai qu’une hâte : fêter mes 26.

Je n’aime pas cet âge. 25 ans c’est trop rond, trop au milieu, trop moitié-moitié, trop intermédiaire.

Trop hésitant, trop plein de doutes, trop indécis, trop réticent, trop consensuel…

Cet âge de merde, planté en plein cœur des twenties, il me fait dresser le bilan de ce que j’ai fait de ces 5, 6, 7 dernières années (boire de l’alcool et faire de la fête – ca, ca va c’était pas trop difficile), et de ce qui me reste a faire durant les 5, 6, 7 années qui vont suivre (construire ma carrière, acheter une maison, faire des gosses et tout un tas d’autres trucs d’adulte responsable – et de ce cote la, je sais pas vous mais a moi ca me parait vachement plus compliqué).

Résultat : planté en plein milieu de tout ca, a 25 ans, on ne sait plus trop dans quelle moitié on se trouve : celle de l’insouciance et de la pleine jeunesse, celle ou on est pas obligé de faire du sport pour entretenir sa forme physique qui s’entretient toute seule comme par magie, celle ou tu ne te sens pas encore trop mal a trainer avec des gens nés dans les années 90, celle ou tout va bien tant que ton salaire te permet de te payer des bières au troquet du coin, celle ou tu n’as pas encore a te mettre de crème anti-âge, celle ou t’es presque encore stagiaire même si tu es payé plus de 400 euros, celle ou tu peux encore jouer a la Game Boy dans la salle d’attente sans passer pour une sociopathe… mais aussi celle ou tu cherches encore un peu partout et tout le temps qui tu es, ce que tu vas devenir, quel est le sens de la vie et tout un tas d’autres conneries abrutissantes questions existentielles et ou tu as parfois envie de mourir sans aucune raison, juste parce que tu as lu un énième article sur le chômage des jeunes diplômés ou l’extermination des bébés dauphins ou parce que le mec, il a toujours pas répondu au texto que tu lui as envoyé 32 minutes plus tôt.

Ou alors la moitié un peu plus sérieuse, un peu plus raisonnable, un peu moins chaotique, un peu plus rangée. Celle ou tu ouvres un compte épargne logement, ou tu fais ton premier crédit a la consommation, ou tu dois remplir des déclarations d’impôts, ou tu achètes un appart, voire des couches et un biberon… Mais ou, au moins, tu ne tapes plus des crises d’angoisse à chaque fois que tu as le FOMO, cette pathologie des adolescents attardés que nous sommes les amis. Parce que bon, l’avantage de devenir adulte, c’est surtout de devenir un peu moins bête, non ?

Alors moi perso, je me raccroche à quelques repères : quand je suis au Pontoon à 4h du matin après avoir ingurgité de la vodka-redbull toute la nuit, à rigoler comme une baleine parce que je vois les gens danser dans la flaque de vomi de mon coloc (true story), je sens que je me trouve encore dans la première moitié (OUF). Quand mon boss m’annonce qu’il termine son contrat dans 2 mois et que je me dis que ca pourrait très bien être moi la future tête de l’équipe Marketing et Vente, je me sens doucement glisser vers la 2eme…

Alors je flippe, je procrastine et j’écris mon blog. Je me dis que je suis vraiment une connasse pourrie gâtée d’avoir le luxe de me poser ce genre de questions et que tous mes amis trentenaires vont me détester…

Bref, a 25 ans, c’est compliqué la vie… mais franchement qu’est ce que c’est fun !

En parlant de lasagnes…

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En ce moment en France (ne croyez pas que je ne suis pas au fait de l’actu parce que je vis dans le Tiers-Monde, ici AUSSI nous avons Internet), on ne parle plus que d’une chose : lasagnes au cheval, lasagnes au cheval, lasagnes au cheval. Cette putain de viande de cheval, elle commence par me sortir par les trous de nez comme du hachoir a la boucherie (je vous laisse un moment pour enjoyer cette image).

Pour être très franche, ca me fait doucement marrer cet espèce de bataillon de vierges effarouchées qui agissent comme si on ne savait pas encore, depuis des décennies, la merde que nous vendent les industriels et comme si, d’ailleurs, on en avait quelque chose a foutre. Est-ce que les gens sont VRAIMENT débiles au point d’être intimement persuadés que les lasagnes Findus étaient faites à partir de viande de bœuf du boucher du coin, avec des tomates bio de l’AMAP du quartier ?!

NAN MAIS SERIEUX.

Apres les scandales de la farine animale, de la vache folle, de la grippe aviaire, de la fièvre aphteuse, du lait en poudre a la mélanine, de la bactérie E.coli, du mec qui crève d’une overdose de vomi chez Quick, du poulet a la dioxine… est-ce que les gens vont enfin réaliser un jour que la seule manière de bouffer correctement, c’est d’acheter un cabas et un tablier, de bouger son cul pour aller acheter des produits frais et de les cuisiner soi-même, et arrêter de s’offusquer et de crier a l’infamie et a l’esclandre quand ils apprennent qu’ils ont mangé du caca de cheval au lieu du caca de vache comme prévu.

Excusez-moi mais… c’est la même merde!

Bref, en bonus de cet article : la recette des lasagnes, telle que je la tiens de ma grand-mère marmiton.org

Ok, ca prend 45 minutes et ca coute un peu plus que 3.50 euros mais c’est vraiment beaucoup mieux bien ranké sur les échelles de la santé hygiénique, du gout gastronomique et de la raison intelligente.

A vos tabliers !

PS : en attendant d’aller faire votre béchamel, vous pouvez toujours loler un peu sur ces images (perso, j’ai une grosse préférence pour la 2eme)

Beef Chevalol Le-drame-Findus Martine

PS 2 : s’il vous plait laissez-moi quand-même boire des whisky-coca-light a l’aspartam ce week-end car je suis au régime (et aussi manger des Raksmey burgers, merci).

Elle est pas belle la vie?

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Aujourd’hui au bureau, j’ai écrit ma to-do-list de la journée (c’est très important si on veut être une personne organisée de faire des to-do-list) :

–          Sauver les pauvres en faisant des matrices

–          Sauver les pauvres en faisant de la pub

–          Sauver les pauvres en fabriquant des souvenirs

–          Sauver les pauvres en traduisant un livre de cuisine

–          Sauver les pauvres en organisant un événement au Café de l’Institut Français

–          Etc.

(A tous ceux qui m’ont dit pendant les vacances de Noel On comprend rieeeeen a ton travail, tu fais quoooooi en fait ?, j’espère que c’est plus clair).

Sauf que tout au bout, j’ai écrit :

–          Procrastiner et faire du blog

(Si) (Et si vous me ne croyez pas je peux vous envoyer une photo de mon notebook pro).

Bref, tout ca pour dire que j’étais bien obligée de publier un article aujourd’hui, et a vrai dire ca tombe très bien car j’ai quelque chose de très intéressant a raconter : il y a trois jours, j’ai découvert que j’étais heureuse.

Comment j’ai découvert ca ? En lisant cet article sur Le Huff (si vous ne connaissez pas encore Le Huff, je vous conseille de vous y mettre car eux aussi racontent beaucoup de choses très intéressantes) qui parlait du comportement des gens heureux. Eh bien, je vous le donne en mille, je fais partie de ces gens stupides qui sourient a la vie (on ne dirait pas comme ca mais en fait si).

Voila donc selon Le Huff et Paula Davis-Laack (oui) les 10 choses que les gens heureux (et moi-même) font et qui prouvent qu’ils le sont :

1. « Ils s’entourent d’un fort tissu social. » Moi perso, tous les week-ends je vais me picher à l’Absynthe (relax, c’est un BAR), me trémousser au Pontoon puis manger des hamburgers sur le trottoir, et a chaque fois je suis très bien accompagnée par tout un tas de gens hautement fréquentable et d’ailleurs tout le monde finit par se faire des câlins (voire se rouler des patins) (pas moi).

2. « Ils s’engagent dans des activités qui conviennent à leurs forces, à leurs valeurs et à leur façon de vivre. » Par exemple, moi, je fais du blog. Ca correspond très bien à mes forces (je suis très forte pour raconter de la merde aux gens en leur faisant croire que c’est drôle), a mes valeurs (le narcissisme et le nombrilisme) et a ma façon de vivre (qui vaut totalement la peine que je l’étale sur l’Internet Mondial).

3. « Ils expriment leur reconnaissance. » Tous les nouveaux abonnés à mon blog qui ont reçu des chuppa-chups en cadeau vous diront que je suis une personne très reconnaissante.

4. « Ils abordent la vie de manière optimiste. » Par exemple, après un an dans la boite ou je travaille, j’ai demandé une augmentation de salaire de 50%. Je suis comme ca.

5. « Ils savent que c’est bien de faire le bien. » Je gagne a peine ma vie mais je sauve le monde alors c’est pas grave.

6. « Ils savent que les richesses matérielles n’occupent qu’une petite part de l’équation. » Mon téléphone n’a pas la couleur, mon ordinateur date de 2008, ma voiture, du siècle précédent et la seule fois ou je me suis achetée des fringues en 2012, c’est parce que ma mère m’y a forcé (et qu’elle a payé la facture).

7. « Ils ont développé de saines stratégies pour gérer les aléas de la vie. » Quand je suis rentrée du Cambodge, un paquet de semoule avait explosé dans mon sac… Est-ce que j’en ai fait tout un plat ? Non.

8. « Ils se concentrent sur la santé. » Alors que tous mes amis ont ramené de France des kilos de fromage et de saucisson, moi j’ai pensé à ma cellulite mon taux de diabète et de cholestérol et j’ai rempli mon sac de céréales bio et de légumes verts en boite.

9. « Ils cultivent leurs émotions spirituelles. » Depuis que je suis au Cambodge, je suis déjà allée deux fois à la pagode pour cultiver ma zenitude, libérer mon esprit et progresser sur la voie du développement transcendantal. Une fois, il y a même un moine qui m’a offert un livre sur la méditation.

  • 10. « Ils savent où ils vont. » Moi la je sais que je ne vais pas tarder à rentrer chez moi.

La vérité ca fait plaisir d’être heureux !

Apibeursdétouyou

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Si d’ici 3 jours je ne meure pas d’une Fin Du Monde ou d’un arrêt du cœur (car j’ai entendu que c’était plutôt fréquent), j’aurais 25 ans. Pour être sûre de passer ce fameux cap en toute sérénité, j’ai fait la liste de toutes ces choses de la vie pour lesquels je n’aurais plus d’excuses une fois passé le Quart de Siècle:

– Relire Harry Potter pour la 8ème fois, en particulier le tome 1 (celui ou les héros ont 11 ans et rentrent en 6ème)

– Gagner 600 euros par mois (même dans le Tiers-Monde) et devoir demander des sous à ma mère quand je vais chez le docteur

– Aller chez le docteur parce que j’ai chopé une otite (une maladie clairement réservée aux mioches)

– Avoir la Chanson Prince Ali sur mon MP3 (ne pas avoir d’Ipod) ainsi que la chanson du générique du Roi Lion et pleurer à chaque fois que je l’écoute

– Ne pas aimer la nourriture pour grandes personnes (comme par exemple les fruits de mer ou le café sans sucre)

– Avoir comme plan de carrière « Changer le monde » et penser que l’économie-qui-sauve-les-pauvres a un bel avenir devant elle (alors que personne ne sait ce que c’est et que tout le monde veut faire du bon gros business bien classiquement capitaliste)

– Passez 7h par jour sur facebook (pourquoi pas MSN ?) et faire des concours de likes avec mon coloc

– Rigoler comme une dinde quand on me dit le mot Prout (call me retarded)

– Dire que les gens qui se marient ou font des gosses « à mon âge » c’est des louseurs ils ont bien du courage

– Croire au Père Noël (LOL)

– Dire des choses du type : « Meuf, on va se mettre une grosse race avec les potes ce soir, ça va être bien SWAG on va trop kiffer »

– Avoir des tongs Angry Birds et une couette Mickey des ornements muraux avec Tintin dessus

Euh… Bon…

Ben je crois que je ne suis pas trop trop prête à fêter mes 25 ans.

(Mais ça ne me dérange pas trop parce qu’au menu de mon anniv, il y aura de la nourriture française pleine de gras, des bonnes grosses retrouvailles avec les copains et très certainement de belles tranches de LOL, donc bon…).

Yes We Can

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Aujourd’hui je m’inquiète fortement quand à l’ avenir de l’humanité, en raison de la potentielle catastrophe imminente états-unienne*.

*Je préfère dire « états-unienne » car en dépit de ce que ce brave Mitt pense :

(Sorry about that. Deal with it).

I mean, les états-uniens, ils ont quand-même élu George W Bush deux fois, ne savent pas que les humains et les dinosaures n’ont pas coexisté et ont inventé les Mormons, la guerre en Irak et comment-se-faire-un-max-de-thune-en-rendant-les-gens-gros le Mac Do. C’est pas bien rassurant.

Mais bon, ne vous en déplaise, cet article ne traite pas d’anti-américanisme primaire. En fait ca va plutôt parler du fait que, mine de rien, elle me file un coup de vieux cette élection. Car il y a quatre ans, j’étais également sur le pied de guerre avec mon t-shirt I ❤ Obama (LOL), mes envies d’insurrection d’ado en crise et ma bouteille de vin a 2.75 euros dans les rues de Paris (eh oui, tenez-vous bien, j’ai eu une vie avant le Cambodge).

Bon sauf qu’a l’époque, j’avais 20 ans (Ca parait dingue mais c’est vrai).

Je me souviens assez bien de cet événement, et pas seulement parce que ce soir la j’avais vu Edouard Baer en vrai qui fanfaronnait devant un bar ou il nous était impossible de rentrer a nous gens de la Plèbe, la seule et unique star jamais croisé a Paris en deux ans et demi d’existence dans cette ville (sauf si on compte que Max Boublil est une star) (cela dit je me suis également assise dans le même fauteuil que Gaspard Ulliel donc ca va je sauve l’honneur. True story – je vous raconterai).

Je m’en souviens aussi parce qu’a l’époque, j’avais un BF (like Best Friend), un type vraiment chouette avec qui je rigolais bien – appelons le Joachim (comme si j’allais vous donner son vrai prénom), et je me souviens qu’on était vachement content quand Obama a été élu après avoir fait la bringue devant le squat d’Edouard Baer jusqu’à une heure avancée de la nuit le dernier métro.

Or il y a deux ans, Joachim a pris une décision à classer dans la catégorie « Stupid things I may regret » : ne surtout plus me parler et ignorer ostensiblement mon existence (et mes messages de désespoir et d’incompréhension).

Donc je voulais profiter de la deuxième victoire de Barack Obama pour passer un message personnel au nom du futur président des United States of American. Non pas a Joachim, car vu le soin qu’il a mis à faire peu de cas de ma personne ces deux dernières années, je doute fortement qu’il traine par ici (voire, qu’il se souvienne de mon prénom) (d’ailleurs, il est peut-être même mort a l’heure qu’il est), mais a Dieu car – je le sais depuis que je suis passée sur France Inter – il lit mon blog.

« Cher Dieu, comme tu es superpuissant, je me dis que tu pourrais peut-être me donner un petit coup de main pour que Joachim arrête de faire sa pute comme si je n’existais pas (I mean, c’est vraiment très chiant). Dans un mois et demi c’est mon anniversaire et ca serait vraiment un tres chouette cadeau. Penses-y. PS : J’aimerais qu’Obama gagne les élections aussi mais peut-être que j’en demande trop. Tiens-moi au courant ».

Ya plus qu’a attendre le resultat…

 

Lettre ouverte a un milliardaire

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Cher David,

J’espère que vous ne vous offusquerez pas que je vous appelle David. Je me dis que si vous pouvez vous permettre d’envoyer à vos 8000 employés un courriel les enjoignant de voter pour votre candidat préféré (Mitt Romney, pour ne pas le citer) sous menace d’être licencié, je peux tout autant me permettre cette familiarité.

J’ai lu avec beaucoup d’intérêt la susmentionnée lettre à vos collaborateurs, dans laquelle vous expliquez les raisons qui ne vous laisseraient d’autres choix que de réduire la taille de votre entreprise et a licencier certains de vos employés si Obama venait à être réélu.

Bien que je comprenne parfaitement que votre situation de milliardaire soit extrêmement compliquée financièrement parlant, je voudrais, si vous me le permettez, revenir sur quelques points sur lesquels je ne suis pas certaine de vous suivre…

Vous commencez votre lettre ainsi : « Bien sur, étant votre employeur, je ne peux pas vous dire pour qui voter et je n’interférerais pas avec votre droit de vote, quelque soit votre choix. En fait, je vous encourage à voter pour la personne dont vous pensez qu’elle servira vos propres intérêts ». Permettez-moi alors de vous demander quelle est la raison de votre lettre, si ce n’est, justement, d’interférer dans le choix de vos employés en leur laissant subtilement savoir que vous n’aurez d’autre choix que de les licencier en cas de réélection de M. Obama?

Vous poursuivez de la sorte: « On veut vous faire croire que nous vivons dans un système ou les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvre (…). Cela ne pourrait pas être plus éloigné de la vérité ».

Vraiment ? Penchons-nous quelques instants sur les faits.

L’imposition des millionnaires aux Etats-Unis est passée de 66 % en 1954 à 32,4% en 2012, en grande partie grâce a d’administration Bush. Entre 1992 et 2007, les 400 américains les plus fortunés  ont vu leur revenu moyen augmenter de 392 % et leur taux d’imposition baisser de 37 %.

Rien qu’en 2012, la richesse moyenne des 400 américains les plus fortunés a augmenté de 13 %.

Les Riches semblent donc effectivement devenir de plus en plus Riches.

Qu’en est-il des pauvres ?

En une décennie, le nombre de pauvres aux Etats-Unis a progressé de plus de 15 millions de personnes. La tranche des 20 % les plus riches se partagent 80 % des richesses, ce qui laisse – le calcul est rapide – 20 % aux 80 restants – et combien pour les 20 % les plus pauvres ?

Il me semble, cher David, que ce système qui crée de plus en plus de pauvres tout en laissant les Riches s’enrichir ne soit pas uniquement un fantasme de ses détracteurs…

Vous revenez ensuite sur le – long et douloureux – processus qui vous a amené à devenir PDG de votre entreprise et a créer prés de 8000 emplois.

Je ne doute pas que votre vie a été extrêmement difficile à l’époque. Comme vous le rappelez a juste titre, vous viviez alors « dans une maison très modeste », travailliez depuis votre garage converti en bureau, ne mangiez pas « dans des restaurants chics », ne preniez pas « de vacances chères », conduisiez « une vieille voiture usagée » et restiez a la maison les week-ends. Je pense que nous sommes tous d’accord pour affirmer que vous traversiez alors une période extrêmement pénible de votre existence et que les sacrifices accomplis ont été particulièrement douloureux.

Encore aujourd’hui, vous semblez être encore fort à plaindre. Pour vous, pas de « bouton off », pas de repos, pas de week-end, pas de « Happy hour » car vous êtes, comme vous le dites si bien, marié a votre entreprise et n’avez d’autre choix que de consacrer chaque seconde de votre temps a sa prospérité.

Bien que je comprenne que tout cela soit extrêmement difficile – et même après avoir lu que vous aviez du stopper, faute de fonds, la construction de la maison que vous souhaitez être la plus grande des Etats-Unis – je n’en ai pas moins un peu de mal à vous plaindre. En effet, je n’ai pas vraiment l’impression que le moindre de ces choix de vous ait été imposé par qui que ce soit. Vous avez pris la décision, un jour, de créer votre entreprise et je vous accorde tout mon respect. Vous êtes né avec un esprit entreprenant et visionnaire, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Et vous avez su en faire ce que vous en avez fait, mais vous auriez pu en faire tout autre chose, avoir une vie plus facile et encore une fois, c’eut été votre choix. Personne ne vous a forcé a tout cela et personne ne devrait vous plaindre pour les choix que vous avez faits…

Vous vous plaignez des taxes imposées par l’administration Obama sur les gens comme vous, les 1% qui possèdent la majorité des richesses des Etats-Unis. En lieu et place de payer ces taxes a l’Etat, vous pourriez, dites-vous, développer votre compagnie et employer de nouvelles personnes.

Aussi je me demande : si ce que vous dites est vrai, qu’attendent ces 400 américains les plus riches, qui ont vu leur fortune augmenter de 392 % entre 1992 et 2007, pour développer leur activité et créer tous ces emplois ? Si les Riches deviennent plus riche, dans le but de développer leurs entreprises et d’embaucher plus d’employés, pourquoi voit-on constamment progresser le chômage, les délocalisations, les licenciements et la pauvreté? Je m’interroge…

Ce que je vois en revanche, c’est qu’en dépit de toutes les impôts que vous avez du payés, il vous ait resté assez d’argent pour démarrer la construction de la plus grande maison des Etats-Unis…

Et ne croyez pas que je doute une seule seconde de votre besoin d’un tel bien et de la nécessité de construire cette maison.

Vous faites ce que vous voulez de votre argent mon cher David, celui que vous avez si justement gagné. Je voudrais cependant revenir sur un dernier point. Vous parlez des 1 % qui « créent » la plupart des emplois. Pardonnez ma naïveté mais j’avais cru comprendre qu’un « emploi » faisait l’objet d’un contrat, passé entre l’employé et son employeur, sous-entendant que l’employeur avait besoin des services de l’employé pour faire progresser son entreprise… Ainsi, que se passerait-il pour votre compagnie si tous vos employés démissionnaient en même temps ? Aujourd’hui, les 1 % justement parlent du travail qu’ils « créent » (qu’ils créent parce qu’ils en ont besoin…) comme d’une faveur, d’un cadeau qu’ils font a leurs employés… Comme on donnerait de l’argent a un mendiant.

Oui mais, si ce mendiant a fourni par ailleurs un service équivalent en retour, cela n’a plus rien à voir avec de la charité, si ?

Bien sur, dans le contexte actuel, l’emploi est devenu une valeur précieuse qui n’est plus donné à tout le monde et certains aiment en profiter… mais n’est ce pas justement pour cela que notre monde est en crise mon cher David ?

Il me semble souvent que devenir riche (très riche) n’est pas uniquement le fruit du travail et des sacrifices et votre lettre l’illustre parfaitement. Pour vous enrichir, faire progresser votre compagnie et achever votre maison, vous êtes prêt a la menace, l’intimidation et la manipulation des personnes qui, elles aussi, travaillent dur tous les jours a la prospérité de l’entreprise et a servir vos intérêts.

Vous concluez votre lettre sur ces mots : « Si cela arrive, vous pourrez me trouver dans les Caraïbes assis sur la plage sous un palmier, retraité, et sans employés dont me soucier ».

Pour être parfaitement honnête mon cher David, je ne pense pas que c’est ce qui pourrait arriver de pire a vos employés…

Cordialement,

Une anonyme

C’est toi le Vrai Travail

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Décidément en ce moment les gens ne sont pas très gentils avec moi (alors que franchement je ne leur ai rien fait).

Apres m’être faite traitée de langue de pute (ok ca je l’avais peut-être un tout petit peu mérité), et m’être faite criée dessus que j’avais qu’a rentrer dans mon pays, l’autre soir on a très clairement décrié mon boulot comme ne rentrant pas dans cette ô combien sacro-sainte catégorie du Vrai Travail

On était tranquillement en train d’ergoter avec un « ami » (je mets des guillemets parce que je ne sais plus trop que penser de lui) et mon mec (oui, j’en ai un figurez-vous, même si j’en parle pas souvent) (j’en parle mais de manière très subtile…) sur le fait que c’était assez difficile pour lui (mon mec) de devoir désormais travailler très dur 5 jours et demi par semaine pour des Riches Constructeurs Immobiliers de Bâtis de Luxe et que c’était quand-même plus facile quand il était stagiaire sous-payé parce qu’au moins il pouvais se mettre des races le vendredi soir et faire la grasse mat’ le samedi matin, et surtout parce qu’au moins il comprenait ce qu’il faisait au lieu de se battre tout seul a la force de ses petits neurones contre des logiciels utilisés par des architectes chevronnés pour designer des Hôtels Palaces (bref, mon mec a un nouveau job – on y reviendra).

Et la « l’ami » en question lui sort comme ca l’air de rien : « Bon enfin toi au moins tu as trouvé un Vrai Travail… »

Yes… TO-MY-FACE !

Alors bien sur ca m’a bien échauffé, ce qui a eu pour conséquence de me faire perdre toute crédibilité en matière de légitime défense (ca me le fait tout le temps, je préfère péter mon câble a retardement, genre quand les gens ont complètement oublié l’affaire). J’ai bien essayé d’arguer que DIS-DONC-tu-crois-qu’on-est-tous-des-branleurs-dans-le-sauvetage-de-pauvres-ou-quoi ?!?!?! mais rien a faire, au bout de 3 minutes, je ne peux pas vous expliquer comment ni pourquoi mais je me retrouvais moi a me faire gueuler dessus en retour que j’avais des problèmes de couple, et que c’était pas de sa faute a lui (« l’ami ») si j’avais pas été capable de décrocher un poste dans une entreprise du type grosse avec un salaire du type important.

BREF.

Tout ca pour dire qu’en dépit de l’affection que je portedu respect que je dois a cette personne, je tenais quand-même à lui dire que ca n’est pas parce qu’on ne travaille pas dans le Secteur Privé de l’Actionnariat des Affaires pour une rétribution assez bien rankée qu’on ne travaille pas du tout et qu’on doit être mis au ban de la société des (vrais) travailleurs. Je sais qu’en général les gens qui ont envie de sauver le monde ne font pas beaucoup d’efforts de contribution au Grand Capital, au Marché du Profit et a la Croissance Eternelle (<— cette belle illusion GROSSE BLAGUE) mais c’est pas pour autant qu’on est tous des putain de hippies au pays des poneys violets et des arc-en-ciel bleus qui croient qu’ils vont éradiquer la pauvreté mondiale en fumant de la marijuana et en répétant Fuck Le System a qui mieux-mieux.

Enfin de toutes façons moi je m’en fous je fais du marketing, et si CA c’est pas un Vrai Travail, eh ben le capitalisme peut aller se rhabiller.

Merci bien.